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ASRD : prime unique ou primes annuelles (sur 2/3 ou toute la durée) ?

9 octobre 2025

Dès qu’on parle d’assurance solde restant dû (ASRD), les offres se ressemblent… sauf au moment d’expliquer comment on paye la prime : en une fois, par an, pendant 2/3 de la durée du prêt ou pendant toute la durée.

Cette page démêle ces mécanismes, montre l’impact sur le coût total et le cash-flow, et vous donne une méthode simple pour comparer l’offre de votre banque avec le marché.

Dans ce guide:

  • Rappel express : c’est quoi une ASRD ?
  • Les 3 façons de payer la prime
  • Méthode simple pour comparer (avec un exemple)
  • Pourquoi le prix varie autant ?
  • Bien comparer face à l’offre de la banque
  • Fiscalité en bref (simple et pratique)
  • Et si votre projet change (revente, refinancement, séparation) ?
  • Accès à l’assurance : droit à l’oubli & solidarité
  • Alors, quelle formule est faite pour vous ?
  • Passer à l’action (et lire vos offres sans stress)
  • Mini-FAQ

Rappel express : c’est quoi une ASRD ?

Une ASRD est une assurance décès temporaire qui rembourse tout ou partie du solde de votre emprunt si vous décèdez pendant la durée du crédit. Elle protège vos proches (et rassure la banque). Ce n’est pas une obligation légale, mais elle est souvent exigée pour obtenir un prêt important.

Deux éléments jouent sur le prix : le niveau de couverture (ex. 100 % sur une seule tête, 50/50 sur deux têtes, ou une autre répartition) et votre profil (âge, santé, fumeur/non-fumeur, capital, durée…).

Les modalités de paiement de la prime (unique ou périodique) sont un second choix, indépendant du niveau de couverture.

À retenir : la couverture (50/50, 100/100, etc.) et la façon de payer la prime (unique ou périodique) sont deux sujets différents.

Les 2 façons de payer la prime

Prime unique : vous réglez tout au départ. L’avantage est souvent un coût total plus bas sur la durée. En contrepartie, votre trésorerie est sollicitée dès la signature.

Primes périodiques : vous payez par échéances (mensuelles/annuelles). Deux variantes existent surtout :

  • Sur 2/3 de la durée : par exemple, 17 ans de primes pour un prêt de 25 ans. L’effort s’arrête avant la fin.
  • Sur toute la durée : des primes plus petites, mais jusqu’au dernier mois/année du crédit.

Beaucoup constatent que la somme des primes périodiques dépasse la prime unique. C’est vrai nominalement, mais pas toujours économiquement : l’argent non dépensé au départ peut réduire votre emprunt (et donc les intérêts) ou rester disponible pour votre projet. Et, année après année, une même prime “pèse” un peu moins dans un budget qui évolue.

Méthode simple pour comparer (avec un exemple)

  1. mettez toutes les offres au même scénario : même capital (p. ex. 200 000 €), même durée (25 ans), même couverture (p. ex. 100 %), même profil (âge, fumeur, etc.).
  2. Comparez les trois formules :
    a) Prime unique au départ
    b) Primes annuelles sur 2/3 de la durée
    c) Primes annuelles sur toute la durée
  3. Pour chacune, calculez : effort de trésorerie année par année + coût total cumulé.
  4. Ajoutez deux effets “cachés” :
    • Inflation/indexation des revenus : une prime identique “pèse” un peu moins chaque année.
    • Trésorerie conservée avec les formules périodiques : elle peut réduire votre emprunt et donc vos intérêts.

Exemple indicatif (juste pour visualiser les ordres de grandeur)

  • Prime unique ≈ 4 500 € payés à la signature.
  • Périodique 2/3 ≈ 360 €/an pendant 17 ans ⇒ total versé ≈ 6 120 €.
  • Périodique toute durée ≈ 280 €/an pendant 25 ans ⇒ total versé ≈ 7 000 €.

Lecture : ici, le coût total est minimal en prime unique, mais les formules périodiques préservent la trésorerie au départ, ce qui peut diminuer les intérêts de votre crédit. Selon votre projet et ton horizon (revente/refinancement), le meilleur choix n’est pas toujours celui avec le plus petit total “assurance” seul.

Pourquoi le prix varie autant ?

Le capital assuré et la durée forment la base. S’ajoutent votre âge, votre état de santé, le statut fumeur/non-fumeur, ainsi que le niveau de couverture choisi (1 tête, 2 têtes, 100 %, 50/50…). Des formalités médicales peuvent être demandées au-delà de certains seuils : déclaration de santé, questionnaire, analyses, voire examen plus complet pour de gros capitaux. Plus le risque statistique est élevé, plus la prime monte. Aviza est probablement la compagnie la moins exigeante sur ce point 😉

Bien comparer face à l’offre de la banque

Ne vous arrêtez pas au seul taux du crédit ou au seul prix de l’ASRD. Regardez le coût total combiné : il arrive qu’un taux un peu meilleur soit “rattrapé” par une ASRD nettement plus chère, ou l’inverse. Selon les banques, il est parfois possible de mixer : une tête assurée chez la banque (pour préserver une ristourne de taux), l’autre chez un assureur indépendant plus compétitif. Par ailleurs, la réglementation récente facilite, sous conditions, le changement d’assureur en cours de prêt sans perdre certains avantages liés au taux ; vérifiez ce point au cas par cas sur un nouveau prêt.

Nouveau (01/06/2024) : possibilité de changer d’assureur après 1/3 de la durée sans perdre la réduction de taux accordée au départ.

Fiscalité en bref (sans jargon)

Deux questions guident tout : quelle taxe payez-vous à la souscription, et le capital sera-t-il taxé le jour où l’assurance paie ?

  1. Taxe d’assurance : pour une ASRD liée à un prêt hypothécaire, la taxe est généralement de 1,1% (inférieure aux 2% appliqués sur les assurances-vie “classiques”).
  2. Déductibilité des primes : si vous déduisez vos primes fiscalement (même une fois), le capital versé à l’événement assuré peut devenir imposable ; si vous ne les déduisez pas, la prestation est généralement exonérée (hors droits de succession éventuels).
    Comme les règles varient selon votre région et votre situation, la bonne approche est d’arbitrer avec un calcul personnalisé.

Et si votre projet change (revente, refinancement, séparation) ?

Une ASRD n’est pas gravée dans le marbre. Selon les contrats, vous pouvez réduire la couverture, racheter la police ou la remettre en vigueur sous certaines conditions. Des frais de rachat existent souvent et diminuent à l’approche de l’échéance finale. En cas de remboursement anticipé du prêt, vérifiez s’il y a une valeur de rachat et quels frais s’appliquent avant d’arrêter la couverture.

Accès à l’assurance : droit à l’oubli & solidarité

Si vous avez eu une maladie grave dans le passé, le droit à l’oubli peut empêcher l’assureur d’en tenir compte après un certain délai, moyennant conditions. Et si l’on vous propose une surprime élevée ou un refus, des recours existent : réexamen, intervention d’un bureau de tarification, voire aide financière via une caisse de compensation lorsque la surprime dépasse un seuil. Concrètement, faites-vous accompagner : ces démarches sont balisées et gratuites.

Infos pratiques > le Bureau du suivi.

Alors, quelle formule est faites pour vous ?

  • Vous avez de la trésorerie et une vision stable (peu de chance de refinancer à court terme) → la prime unique minimise souvent le coût total.
  • Vous préférez lisser l’effort et garder du cash (travaux, projet familial, incertitudes) → la périodique sur 2/3 offre un bon compromis : l’effort s’arrête avant la fin.
  • Vous voulez la mensualité la plus douce possible → la périodique sur toute la durée étale davantage (coût total plus élevé, mais charge annuelle plus légère).

Passer à l’action (et lire vos offres sans stress)

Prenez l’offre de votre banque et au moins une offre alternative. Placez-les dans un même cadre (même capital, même durée, même couverture) et comparez l’effort de trésorerie et le coût cumulé pour :

  1. la prime unique,
  2. la périodique sur 2/3,
  3. la périodique sur toute la durée.

Regardez ensuite les conditions pratiques : fixe/variable, garanti/non garanti, formalités médicales, frais en cas de rachat ou de réduction, et implications fiscales selon votre situation.
Si vous le souhaitez, je peux reprendre vos chiffres (ou ceux déjà présents dans le comparateur) et vous fournir une lecture simple en deux colonnes : “ce que ça vous coûte” et “ce que ça change pour votre budget”.

Mini-FAQ

La banque peut-elle imposer son assureur ?

Vous êtes libre de choisir. Certaines banques conditionnent un meilleur taux à la souscription chez elles, mais c’est au coût total qu’il faut juger.

Peut-on changer d’assureur plus tard ?

Oui, sous conditions. Depuis 2024, pour les nouveaux prêts, un changement après un tiers de la durée peut être possible sans perdre certains avantages de taux. Faites confirmer ce point dans votre offre.

Mieux vaut 1 tête ou 2 têtes ?

Cela dépend de vos revenus respectifs et de l’objectif (couvrir 100 % du solde ou non). Une couverture sur deux têtes est souvent ~10 % moins chère que deux polices séparées, mais n’indemnise qu’une fois.

À retenir

  • Prime unique = coût total souvent plus bas, mais trésorerie immobilisée au départ.
  • Périodique = flexibilité et cash-flowmais total souvent plus élevé.

Comparez sur toute la durée (et pas juste l’année 1).

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